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L'ébauche d'une envolée
10 mai 2008

À fleur de maux

Je déserte ici les froids sentiers de mon mutisme, j'abandonne là la doucereuse chaleur qui engourdissait mes sens.

Nu... transi...          Appendice_porte_bijoux

J'ai fait part hier à quelque oreille d'apparat de mon irrépressible besoin, irrationnel dessein, impropre à ma condition de futur engrais destiné aux chrysanthèmes de l'avenir, besoin d'offrir les feuillets de mes balbutiements à l'adorée, l'Aphrodite dont les étendues étoilées du regard jetteraient à bas mes masques, m'ouvrirait sans gestes ni paroles à elle et à moi-même, elle qui écarterait, allongée contre moi, ses membres de velours. Et dés lors, blottis dans la chair de son esprit, les griefs du silence ne me lacéreront jamais plus.

Mais je fabule !...  J'aspire à l'envol des anges, comprenez.

Pourtant, mes nuits ont, des déserts de neige, les couleurs et températures, et mes yeux à moi éteints, sobres de toute lueur passionnelle.

Ainsi, amputé d'une muse salvatrice, je dédie ces bavures de mon âme supposée à tous mes absents, ces ombres qui ont tournoyé autour de moi sans que je n'ai su les saisir à temps... Je me repend aujourd'hui de mes indifférences démesurées, aussi de mes vaines folles lourdeurs d'immortel.

J'ai rêvé d'une aube nouvelle, délestée de toute rumeur de séductions artificielles, d'un statut privilégié à l'amour, intarissable, transcendant les gerçures du temps.

J'ai rêvé redéfinir l'union, dés mon premier vertige, l'affranchir des étalages habituels, me montrer nu, enlaidis, avilis, et finalement, ai-je cru, véritable...

Mon songe dissolu, les relents de ma réalité de boue me pourlèchent les narines et je redeviens l'amant des échos de la nuit.

Mais je déraisonne encore...

Repentir...

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Commentaires
R
Ca me vrille la tête... Kshhh<br /> Quoi! Comment! Qu'esgourdis-je ?<br /> Est-ce là le robinet a musique qui n'est point fermé ?<br /> Non! C'est la vanne des paroles qui est cassé.<br /> Oooh, écoutez, un chant entêtant parvint a mes oreilles ...osse n'y a ne brossillon ... ambeau de son cotillon...<br /> Mon Dieu !!<br /> C'est François Villon !!<br /> 17... j'ai envie de me rouler une clope.<br /> Quand, de ce monde, voudrais-je partir ?
N
tu peux changer la date dans ce cas
D
La date est falsifiée et la pensée entrainée par d'autres courants.
L'ébauche d'une envolée
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